Lara Blanchard vit et travaille en France. Après des études d’art à Strasbourg, elle déménage de France en Irlande, puis du bord de mer aux Alpes françaises.

Dans sa maison adossée à la forêt, elle ne cesse de maintenir sa relation avec la nature et à ses forces qui l'inspirent.
En 2011, elle obtient sa première presse à gravure. Ses dessins, inspirés de la botanique, zoologie, entomologie, anatomie et finalement de toutes les sciences du Vivant qui, depuis l'enfance, ont formé son vocabulaire graphique, deviennent alors gravures.
Délaissant le papier, elle choisit le textile comme support. Cela lui permet la mise en couleur par la broderie traditionnelle, à la main.

A travers ce travail d'estampes brodées et un grand projet de sculpture commencé en 2017 (toujours en cours), elle explore l’humanité dans tout ce qu’elle a de primaire, primitif même, et souligne, surfile, la relation ambiguë à notre animalité

 

 

"Au gré de mes balades et depuis toujours, j'amasse objets, mues d'insectes, papillons, ossements et autres trésors... que j'observe et dessine.

De ces traces graphiques vont naître les objets textiles et gravures qui recomposeront ainsi une mémoire ancestrale, comme on réinvente ses souvenirs lorsqu'on les raconte...Véritable célébration du Vivant,de fil en aiguille, littéralement, l'objet prend forme, mêlé,suturé,brodé,assemblé,il entame sa mue et raconte sa nouvelle histoire.

C'est sur le lin usé ou baigné dans le thé que je dépose mes paysages oniriques et créatures hybrides, mes Thérianthropes, mes Âmes animales.

Mes objets et estampes puisent dans ce que je nomme "le magique universel".
Chacun peut y trouver résonance à son propre voyage. 

 

En 2017 j'entame un travail de volume et la création d'une série de masques/parures mêlant céramique, feutrage, assemblage...

Ce projet que je nomme AD LUCEM se poursuit et chemine. Au-delà des écritures et des textes,comme un retour aux traditions orales également nourrie d'un «magique» universel je choisis de me fier à des croyances instinctives inspirées du monde naturel, organique et animal.Je m'inscris en «passeur», laissant ce qui se sait pour ce qui se ressent. Un état primaire en ce sens qu'il était au commencement, peut-être un ressenti plus animal? Un lien immuable à la nature et au vivant.

Une nouvelle cérémonie Humaine voit alors le jour, le début d'une nouvelle Histoire vers laquelle je m'avance…

Nous sommes les ancêtres d'un monde à venir..."

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"As I walk around, I have always collected objects, moths, butterflies, bones and other treasures... that I observe and draw.

From these graphic traces will be born the textile objects and engravings that will recompose an ancestral memory, as we reinvent our memories when we tell them... A real celebration of the Living, from thread to needle, literally, the object takes shape, mixed, stitched, embroidered, assembled, it begins its moult and tells its new story.

It is on the worn linen or bathed in tea that I deposit my dreamlike landscapes and hybrid creatures, my Therianthropes, my animal Souls.

My objects and prints draw from what I call "the universal magic".
Everyone can find resonance on their own journey.


In 2017 I started a work of volume and the creation of a series of masks/ adornments mixing ceramic, felting, assembly...

This project, which I call AD LUCEM, continues and progresses. Beyond the scriptures and texts, like a return to oral traditions also nourished by a universal «magic» I choose to rely on instinctive beliefs inspired by the natural, organic and animal world.I inscribe myself as «passer»leaving what is known for what is felt. A primary state in the sense that it was in the beginning, perhaps a more animal feeling? An immutable link to nature and to the living.

A new Human ceremony is then born, the beginning of a new History that I am advancing towards…

We are the ancestors of a world to come..."

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